Sète Agglopôle, le départ de Marseillan de l’office de tourisme intercommunal sème la zizanie ! <br /><br />Jeudi 25 septembre, le conseil de Sète Agglopôle Méditerranée a vécu un débat houleux à l'annonce du départ de la ville de Marseillan de l'office de tourisme intercommunal (OTI). Une décision pourtant actée depuis juin, mais qui a provoqué un tollé, révélant les fractures entre intérêt communautaire et souveraineté municipale.<br /><br />L'ambiance était électrique à Bouzigues. Sous la présidence de Loïc Linares, le point 37, anodin en apparence, a mis le feu aux poudres : la restitution de la compétence tourisme à la commune de Marseillan, érigée en station classée. Le président Loïc Linares a introduit le sujet avec neutralité, rappelant le cadre légal issu de la loi « Engagement et proximité ». Mais le ton est vite monté.<br /><br />A gauche Philippe Carabasse dénonce : « Un précédent dangereux et une faute éthique »<br /><br />Le premier à fuser, Philippe Carabasse, n'a pas caché sa stupéfaction. « Je suis assez étonné de cette demande d'avis », a-t-il asséné, invoquant l'esprit de la loi NOTRe : « clarifier les compétences, éviter les doublons, renforcer la lisibilité pour les professionnels et les visiteurs ». Pour lui, le retrait de Marseillan est une régression : « Il y a une fragmentation de la stratégie touristique., une perte de la cohérence territoriale, forcément il y aura une moindre efficacité économique. »<br /><br />Mais son argument le plus percutant a porté sur le « précédent ». « Ça fait un précédent. ! Demain, ça peut ouvrir la porte à la ville de Sète, à la ville de Mèze. » Et de tacler, non sans une pointe d'ironie : « Sans mépriser Marseillan, je ne suis pas sûr qu'ils comptent faire un festival de Cannes l'année prochaine, ni une piste enneigée. » Il a conclu sur une note sévère : « Je trouve que sur le plan de l'éthique, ce n'est pas correct. Je nous encourage à porter un avis négatif, même s'il ne sert à rien. »<br /><br />Joliette Coste Présidente de l'OTI plus consensuelle et mesurée : « Un regret sincère, la main toujours tendue »<br /><br />Dans un registre plus apaisé mais empreint d'émotion, Joliette Coste, présidente de l'OTI « Archipel de Thau », a exprimé sa déception. « Cet office de tourisme est très jeune, il n'a que 4 ans, et il débute son histoire », a-t-elle rappelé, évoquant le « projet ambitieux » de fusionner les 5 offices initiaux. « Je respecte cette décision mais je tiens à ce qu'il sache que les portes de l'OTI lui resteront toujours ouvertes. » Un message de ralliement pour la « construction ensemble ».<br /><br />A gauche Sébastien Denaja candidat putatif aux élections municipales : « Une décision incompréhensible et politicienne »<br /><br />La colère a atteint son paroxysme avec l'intervention de Sébastien Denaja. « C'est absolument incompréhensible », a-t-il lancé, pointant du doigt l'absence du maire de Marseillan, Yves Michel. « Ce qu'on comprend, c'est que c'est une décision purement politicienne. D'ailleurs, il faudrait arrêter de dire que c'est la ville de Marseillan
